Traduit de l’allemand par Denis Trierweiler.
Armory Show, New York-Chicago, 1913 ; El Lissitzky : l’espace des Abstraits, Hanovre, 1927-1928 ; Documenta, Kassel, 1955 ; Yves Klein, Le Vide, Paris, 1955 ; Exposition de l’étable, Kranenburg, 1963 ; Gilbert and George Living Sculpture, 1969-1970 ; Contemporanea, Rome, 1973-1974...
Moyen de communication artistique, le plus ancien, il est sans consteste celui qui connaît le plus vif succès tout en demeurant suspect aux artistes, aux critiques et au public.
La mise en scène, l’agencement et l’enchaînement des objets exposés ont toujours eu pour but d’influer sur le comportement réceptif du spectateur. D’une manière générale l’exposition d’art semble avoir toujours été subversive. En 1912, l’exposition des Futuristes à Paris crée un scandale retentissant. Le Premier Salon d’Automne allemand, Berlin 1913, déclenche louanges et injures de même que l’exposition Dada de 1920, L’exposition dans l’étable de Joseph Beuys en 1963, ou encore Quand les attitudes deviennent forme en 1969.
Au seuil de l’an 2000 nous nous devons de faire l’inventaire des expositions marquantes de ce siècle à travers les textes et témoignages de Harald Szeemann, Pierre Restany, Germano Celant Milton Brown, Achille Bonito Oliva, Ad Petersen... principaux acteurs de cette forme de création du XXème siècle et de tirer les enseignements de l’audace intellectuelle et de l’intelligence créatrice de leurs organisateurs.
L’Art de l’Exposition ne prétend pas à l’exhaustivité, il se propose d’étudier les expositions d’art plastique qui ont, au cours du XXème siècle, façonné l’art de l’exposition.
