Le Caravage
Roberto Longhi
Traduit de l’italien par Gérard-Julien Salvy

 

Né en 1890, formé à l’école d’Adolfo Venturi, sensible au formalisme de l’Ecole de Vienne, particulièrement attaché à l’autonomie des arts figuratifs telle qu’elle s’exprime chez Adolf von Hildebrand, Roberto Longhi sera, pour un temps, séduit par la démarche de Giovanni Morelli, qui le conforte dans sa volonté d’examiner les œuvres en elles-mêmes, et l’amènera à s’intéresser alors aux études sur les peintres italiens de la Renaissance de Bernard Berenson.

Se tenant d’une certaine façon « en marge », et infiniment respecté, Roberto Longhi- par goût sincère autant peut-être que par son talent pour la polémique -, se singularisa par la largeur de ses vues, s’intéressant tant à Cimabue qu’à Nicolas de Staël.

Pour Roberto Longhi, le Caravage fut certainement le premier des peintres « modernes ». Dès 1926, il lui consacre une analyse inaugurant une réflexion née du refus de l’art considéré comme illustration, c’est-à-dire comme littérature figurée. En témoignent les textes composant notre volume et formant un ensemble cohérent traitant à la fois du Caravage, de ses antécédents, de son influence, de même que des échos de son œuvre dans la peinture française. De ces textes essentiels, seul le deuxième de notre édition - le Caravage- a été publié en langue française, en 1968. Ouvrage depuis longtemps introuvable dans lequel l’aspect polémique de Longhi avait été gommé.



Traducteur de différents ouvrages d’art chez Gallimard, Gérard-Julien Salvy est aussi l’auteur de Giulio Romano, une manière extravagante et moderne (Paris, 1994), Un carnet vénitien (Pareis, 2001) et Guido Reni (Paris, 2001- Milan, 2001).

















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