Ce livre est un livre d’artistes réalisé par deux artistes qui se connaissent depuis de longues années, aussi la justesse, l’émotion, l’intimité qui s’en dégage nous entraîne dans des univers indissociables.
Artiste français de premier plan, Fabrice Hyber, dès les années 90, à fortement changé le contexte de l’art en France. Qui ne se souvient lors de la première Biennale de Lyon de son œuvre Traduction, le plus gros savon du monde, sculpture monumentale en savon de Marseille, pesant 22 tonnes, 190x250x670 cm. On peut également citer Hybertmarché, 1996, installation présentée à L’Arc/musée d’Art moderne de la ville de Paris ou encore Eau dort, Eau d’or, Odor à la Biennale de Venise, 1997. Sans compter les nombreuses œuvres exposées dans le monde entier. Autant d’œuvres interactives qui allient peinture, sculpture, performance, la vidéo et installation de la plus pertinente des manières.
Ecrivain, poète et critique d’art, Pierre Giquel dans ce livre à deux voix, relate tout en allusion, une longue amitié, ainsi qu’une œuvre dont il a suivi la genèse. Au passage, avec la délicatesse qui est la sienne, il crée un mot, MOêMES, digne d’entrer dans le dictionnaire et qui défini admirablement la prose poétique et la teneur de son texte.
Ecrivain, poète, historien de l’art, Pierre Giquel a contribué à de nombreuses publications, entre autres au CAPC de Bordeaux, au Mac/Val à Vitry-sur-Seine, au Musée d’Art moderne de la ville de paris… Un livre Les Géographies irrégulières, 2017, réuni 174 de ses textes.
Artiste plasticien, Fabrice Hyber, Lion d’Or à la Biennale de Venise en 1997, est un des rares artistes français célébré à l’international.